Cette année , on tente la Bretagne ! jour 15
Dimanche (il faudra que l’on revienne faire la balade autour de la Ria d’Etel avec les motos : on retient l’aire Kerabus pour cela) Nous souhaitons « refaire » la côte sauvage de la presque île de Quiberon, que nous avions parcouru il y a une vingtaine d’année, en voiture. Nous quittons donc l’aire en fin de matinée, après les douches, et le plein d’eau.
Nous traversons Erdeven (alignements de mégalithes le plus important après Carnac : à prévoir pour l’an prochain si on revient avec les motos) et nous arrêtons à l’entrée de la Presqu’île au fort de Penthièvre, où 59 résistants furent enterrés vivants d’après mon guide, fusillés d’après la plaque commémorative. Un monument se dresse en leur mémoire. On peut descendre jusqu’à la crypte, et lire une lettre émouvante d’un père condamné à son fils. Des souvenirs sont aussi écrits : c’est atroce, mais il faut que des endroits comme cela existe pour que jamais on n’oublie !
On se promène ensuite sur la plage et on mange avec une superbe vue !
On est garé sur le parking juste en face du monument. Pour boire le café et la sieste de Didier, je propose d’aller dans un endroit plus calme au début de la côte sauvage. Nous passons Portivy, et trouvons un parking autorisé pour les camping-cars à Port Gwenn (port blanc).
Didier fait sa petite sieste tandis que je pars me balader dans les sentiers balisés pour aller voir les ruines d’une maison sur des rochers. Je fais le plein de photos, propose à plusieurs amies de les prendre en photo ( en échange d’une autre de moi …), propose aussi à un jeune couple avec un bébé de les prendre à 3 : ils sont tout contents, et moi, je trouve que c’est sympa de le proposer : cela fait de bons souvenirs quand on est tous ensemble sur une photo. Le sable est brûlant et je suis obligée de me rechausser tellement ça fait mal …
Lorsque je rentre, Margaux a fait la vaisselle et Didier boit son café. Un commerce juste à côté du parking annonce des prix fous (sauf que ce qui est liquidé à 5 € est moche …) mais on trouve un sweat shirt et un polo à manches longues pour Didier. Les anti-inflammatoires que l’on a achetés hier à la pharmacie commencent à faire leur effet, et nous pouvons donc partir en vélo faire la côte sauvage : ce sera plus simple qu’avec le camping-car car presque tous les parkings ont des barres de hauteur. A vélo, on peut s’arrêter où l’on veut, quand on veut.
Nous allons jusqu’au trou du siffleur, faisons une pause un peu plus longue là-bas, puis allons jusque Quiberon (nous voyons l’aire de camping-cars : elle est payante d’après mon guide 5 €, mais nous sommes bien installés sur le parking de port blanc) Nous faisons un petit tour dans Quiberon mais préférons retourner sur nos pas pour manger une glace, sur la côte sauvage
. Un temps noir est sur Belle-île,
nous nous remettons en route en passant cette fois par la piste cyclable. Nous rentrons juste avant une pluie de courte durée.
Nous pouvons retourner faire un tour à pied jusque l’autre plage où je ne m’étais pas rendue tout à l’heure et nous « découvrons » un endroit que nous avions photographié il y a une vingtaine d’année, mais tout autour cela a bien changé (des clôtures de bois, des chemins aménagés pour que les plantations dans les dunes puissent jouer leur rôle, pour la sauvegarde de ce site classé ).
J’y retournerai demain matin, lorsque mes 2 marmottes dormiront !